Un énorme scandale est causé par une journaliste de TVA
Partager sur Facebook"''Je tiens à leur offrir mes excuses les plus sincères.''"
Emmanuelle Latraverse a été à l'antenne de Radio-Canada pendant 13 années. Récemment, elle annonçait qu'elle quittait ce réseau pour traverser à TVA et joindre à l'équipe de Mario Dumont. C'est sur son compte Twitter qu'elle en avait fait l'annonce :
«Je quitte Radio-Canada pour découvrir de nouveaux horizons. Comprendre, analyser, influencer notre société, mais sous de nouveaux cieux. Le journalisme est un des plus beaux métiers du monde mais il ne doit pas devenir une cage dorée, ce serait trahir l’idéal qui l’anime.»
Vendredi dernier, elle se retrouva au coeur d'un scandale. La journaliste sera mise sous enquête pour des comportements abusifs qui se seraient produits pendant ses années à Radio-Canada. Elle était alors en poste à Ottawa pour la couverture politique.
« Emmanuelle Latraverse se concentre sur une personne, mais tout le monde y passe au bureau : ses colères, ses humiliations devant tout le monde, personne n'est épargné. Elle peut dénigrer tes textes en hurlant sur toi devant tout le monde, même des journalistes d'expérience », a rapporté un employé du bureau d'Ottawa qui a été témoin des agissements de la journaliste.
« Toxique. C'est le climat qui a régné pendant de nombreuses années au bureau politique d'Ottawa. On avait peur de dénoncer, car elle pouvait raconter n'importe quoi aux patrons », explique un de ses collègues. « Elle fonctionnait à la menace et à la peur. Elle entretenait un climat de terreur à Ottawa avec ses menaces de représailles et son harcèlement », nous précise un autre employé de Radio-Canada.
Elle envoya une déclaration à La Presse, mais n'a pas nié les faits reprochés :
« À titre de chef de bureau à Radio-Canada, je me suis donnée entièrement à mon métier, me suis imposé des standards de performance très élevés et me suis mis ainsi beaucoup de pression. J’ai par moment cédé sous cette pression, et j’ai trop longtemps ignoré les symptômes de la dépression et du burn-out qui m’ont gagnée au fil des ans.
Je regrette profondément de n’avoir su déceler à temps les impacts que cette situation a eus sur ma vie professionnelle, personnelle et sur ma santé. Au cours de la dernière année, j’ai pris les moyens avec des spécialistes pour me soigner et en tirer des leçons. À ceux que j’ai pu blesser, je tiens à leur offrir mes excuses les plus sincères. J’aurais voulu pouvoir le faire lorsque j’étais encore [chez] Radio-Canada. »
Source: La Presse
Photo: Facebook/Emmanuelle Latraverse
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