La mère de la petite de Granby songe à poursuivre la DPJ
Partager sur Facebook"Il faut se questionner comme société sur notre rapidité d'intervention."
TVA Nouvelles nous apprend que la mère biologique a engagé une avocate du nom de Valérie Assouline et n'exclut pas entreprendre des poursuites au civil contre les intervenants de la DPJ (Direction de la protection de la jeunesse) qui sont intervenus dans le dossier de sa fille.
TVA Nouvelles ont rejoint Me Assouline au téléphone, mais celle-ci n'a pas voulu en dire plus mais a tout de même expliqué que sa cliente et elle envisageaient tous les scénarios possibles, dont la poursuite au civil.
Un rapport scolaire a été dévoilé lors d'un reportage et montre à quel point la petite vivait dans des conditions horribles. On peut y lire qu'elle « fuguait à l'intérieur de sa propre école » et qu'« elle s'empiffrait de la nourriture des boîtes à lunch des autres élèves des poubelles ».
Le rapport relatait les troubles de comportements majeurs de la petite à l'école, ses nombreux jours d'absence et ses problèmes sévères avec ses relations avec les autres élèves. Ses notes quant à elles étaient par contre très bonnes, ce qui était exceptionnel si on tient compte des conditions dans lesquelles elle vivait.
« [La petite] est âgée de 7 ans.
Elle a reçu un diagnostic de trouble de l’attachement. Elle présente des difficultés d’ordre affectif et comportemental dont la classe ordinaire ne peut répondre aux besoins particuliers malgré les services mis en place. [...] Elle refuse de dépendre de l’adulte. Elle est centrée sur son propre plaisir. Nous observons une recherche excessive d’attention, une difficulté à admettre ses torts même pris sur le fait et se montre inatteignable même lorsque punie » stipule le document.
« Des signalements avaient été faits, qu'on a tiré sur la sonnette d'alarme, peut-être que les pompiers ne sont pas arrivés assez rapidement », explique Jean-François Roberge, ministre de l'Éducation.
La Commission scolaire du Val-des-Cerfs a produit ce rapport à l'hiver 2019 et avait pour but de montrer aux parents toutes les possibilités offertes quant à l'éducation de la fillette. On y recommandait de lui faire fréquenter une école spécialisée.
Il était aussi offert qu'elle n'aille à l'école qu'à temps partiel ou qu'un professionnel de la commission scolaire lui fasse l'école directement à la maison. Son père et sa belle-mère avaient tous deux refusé ces options et ont décidé de retirer complètement la petite de l'école.
« Il faut se questionner comme société sur notre rapidité d'intervention, car les signalements ont été faits, mais il y a eu des lacunes par la suite » a déclaré le ministre Roberge.
C'est à se demander pourquoi personne n'a réagi quand la petite a été retirée de l'établissement scolaire. Qui allait prendre en charge son éducation?
Pourquoi n'a-t-on pas fait les vérifications nécessaires afin de s'assurer que la petite obtienne un suivi de la commission scolaire?
Il est pourtant obligatoire pour un mineur au Québec d'aller à l'école ou de recevoir l'enseignement à la maison jusqu'à l'âge de 16 ans.
Source : tvanouvelles
Crédit photo : Gofundme
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