Mariana Mazza fait d'importantes confidences sur sa carrière
Partager sur Facebook"C'est quand même triste qu'il y ait un tel climat dans la communauté de nos humoristes québécois...Qu'en pensez-vous ?"
En entrevue avec La Presse la semaine dernière, l'humoriste Mariana Mazza a fait de surprenantes confidences sur ce qu'elle a vécu dans le milieu des humoristes québécois alors qu'elle commençait à devenir populaire.
Il semblerait que certains collègues de la relève aient carrément levé le nez sur elle, lui faisant comme reproche d'avoir un humour trop « grand public » un peu comme Peter MacLeod avec qui elle a déjà fait une tournée.
Voici quelques extraits de son entrevue :
« J’ai eu la chance de faire la première partie de Peter MacLeod. Ç’a tout changé. Malgré tout ce qu’on peut penser de lui, c’est un humoriste qui me ressemble beaucoup. Pas dans le propos, mais dans sa façon de s’assumer. C’est un gars qui aime les gens, qui a le cœur sur la main. Il m’a appris comment prendre le temps de dire merci aux gens qui nous font vivre. De prendre le temps de les écouter. Combien de jeunes filles m’ont écrit pour me dire que je leur avais enlevé l’envie de se suicider ? J’ai un petit don pour atteindre le cœur des gens. »
« Mais en même temps, ils parlent moins de moi que de leur propre ego. En ce moment, il y a une mode qui veut que l’humour, ça ne doit pas nécessairement être drôle. On n’est plus obligés de mettre des jokes dans nos shows. Je comprends. Mais en même temps, c’est un show d’humour ! Tu peux mettre des jokes intelligentes. T’es pas obligé de puncher aux trois secondes, mais s’il n’y a pas de jokes, je suis désolée, ce n’est pas un show d’humour. C’est une très bonne conférence. Je veux ressortir d’un show d’humour en disant : « Crisse que j’ai ri et en plus j’ai réfléchi ! » Pas : « Hostie que j’ai réfléchi et j’ai un peu ri… » C’est ma perception à moi. T’as le droit de ne pas être d’accord. Mais oui, il y a une génération qui lève un peu le nez sur l’humour populaire, selon moi.
Ce n’est pas du mépris, mais de la condescendance. Certains humoristes croient que leur humour est trop intelligent pour être populaire. Ce sont des gens brillants, qui ont des idées et qui pourraient changer des mentalités. Ils pourraient aider des gens ignorants, qui n’ont pas d’éducation et de culture, mais ils décident de rester entre eux. C’est dommage. Si les gens ne comprennent pas, il y a peut-être un problème.
Et le problème, ce n’est peut-être pas les gens, mais eux ! C’est sûr que j’aimerais plaire à mon milieu. J’aimerais sentir que la « gauche » des humoristes m’aime bien. Mais ils me critiquent sans avoir vu mon show ! Mon succès ne m’est pas monté à la tête. Il a rendu jaloux des gens, qui sont devenus amers. On parle de solidarité féminine et d’égalité des sexes.
L’égalité des sexes ne sera jamais atteinte tant et aussi longtemps qu’on ne va pas se tenir entre nous. À la place de faire des cliques et de se critiquer, on devrait se rassembler. On a plus de puissance que les journalistes. On peut changer la donne. »
C'est quand même triste qu'il y ait un tel climat dans la communauté de nos humoristes québécois. Pourquoi ne pas se réjouir de la réussite d'un collègue?
Source: La Presse
Crédit Photo: Instagram
Mariana Mazza est plus belle que jamais sur une récente couverture de magazine
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