Jean-Marie Lapointe est submergé par l'émotion lors d'une entrevue avec Pénélope McQuade
Partager sur Facebook"''Ça pleurait en studio, ça pleurait en régie, quelle entrevue avec un homme d'exception si touchant. Merci Jean-Marie Lapointe.''"
Ce mercredi, Jean-Marie-Lapointe était en entrevue avec son amie de longue date Pénélope McQuade dans laquelle il s'est ouvert avec toute l'honnêteté et la générosité qu'on lui connait.
Il y a parlé de sa vie et de son implication auprès des gens défavorisés. Ce fut un grand moment d'émotion qui a fait monter les larmes à plus d'une personne présente de même que très certainement à plusieurs auditeurs.
Ami depuis 25 ans avec Pénélope, il l'a même remerciée d'avoir été là pour lui dans les moments difficiles.
« Hier je pensais à l'émission qu'on allait faire aujourd'hui et je voyais une belle occasion de te dire merci. Parce que t'as été là. T'as été là pour moi et tu m'as prêté des milliers de dollars. Et je t'avais déjà demandé si j'ai l'occasion de parler publiquement de notre amitié et en quoi t'as été présente pour moi, tu me donnes-tu la permission de le dire?
Tu m'avais dit oui, et c'est à ton micro que j'ai envie de te le dire. Et j'ai envie que les gens l'entendent: Pénélope, t'as été présente pour moi. Et pour bien des gens autour de toi. »
L'animatrice lui a parlé de son mode de vie qui est assez modeste :
« Il faut l'essayer. Il faut essayer le luxe, il faut essayer la quête du bonheur par l'extérieur, par les biens matériels. Il faut expérimenter des choses et à un moment donné ça ne répond plus à tes intentions. Oui, je vis une vie en sobriété. Mais je ne me prive pas. Hier j'étais au Chaînon, j'ai servi de la bouffe au Chaînon.
Tu l'as fait pendant une quinzaine d'années, tu le sais c'est quoi. C'est l'antidote à la déprime et à l'apitoiement sur soi que d'aller passer du temps auprès des plus démunis. Je suis riche de ça. Je ne fais pas ça pour me déculpabiliser, je ne le fais pas pour me donner bonne conscience. Je le fais parce que j'ai un élan à l'intérieur de moi qui cherche. Comme un pissenlit qui essaie de pousser entre les deux craques du trottoir. Il y a une force qui est vive. Pour moi, ça c'est ma plus grande richesse. On est riche de ce que l'on donne. Et c'est pour ça que je m'implique: ça me fait du bien et je le sais que ça fait du bien. Donc j'ai tu besoin d'avoir un char à 100 000 piasses pour être heureux? Pantoute! »
Pénélope McQuade lui a lors demandé ce que, selon lui, il serait devenu si ce changement drastique de mode de vie n'avait pas eu lieu.
« S'il avait fallu que j'hérite de millions de dollars quand ma mère est décédée et que j'avais 25 ans, j'aurais viré fou. J'étais pas fait pour hériter d'un montant comme ça et fort heureusement on n'a pas eu ça. J'ai eu assez d'argent pour me payer un cours à Pro Media, ça a coûté une couple de mille et c'est avec l'argent de l'héritage de ma mère que j'ai pu aller faire mon cours. Honnêtement je pense que j'ai été privilégié de ne pas avoir tant d'argent alors que j'étais fragilisé et tout le cheminement des 20 dernières années avec tout le bénévolat que j'ai fait et que je continue de faire, aujourd'hui ça donne un sens à ma vie et c'est ce qui me permet de rentrer en contact avec la souffrance de l'autre.»
Un moment pur d'émotion qu'il vaut la peine d'écouter en entier
L'animatrice Pénélope McQuade a d'ailleurs partagé l'entrevue sur sa page Facebook en écrivant :
« Ça pleurait en studio, ça pleurait en régie, quelle entrevue avec un homme d'exception si touchant. Merci Jean-Marie Lapointe. »
Que dire de plus sinon que Jean-Marie Lapointe a connu l’essentiel, ce que chaque personne devrait connaître de la vie... L’autre et le don de soi.
Source: Radio-Canada
Crédit Photo: Instagram
C'est enfin confirmé! Il y aura une deuxième saison pour Fin de mois.
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