La force des mots de Boucar Diouf par rapport à l'actualité.
Partager sur Facebook"Enfin un homme qui dit les vraies choses."
Boucar Diouf, est humoriste, conteur, biologiste de formation, animateur et avant tout un homme. Un homme qui comme nous a été témoin des terribles nouvelles sorties cette semaine concernant Salvail et Rozon pour ne pas les nommés.
Via sa tribune sur La Presse+ il donne son opinion sur le harcèlement sexuel. Son article se titre ainsi: Se faire pendre par la queue. N'est-ce pas un titre plus que révélateur? Il cite son père dont il ne parle pas souvent:
Mon père, que je ne cite pas souvent, disait que le plus grand danger qui guette un homme pendouille entre ses jambes. Et il avait totalement raison.
Il fait un lien direct avec les artistes dénoncés cette semaine:
Ne pas comprendre ce principe fondamental, c’est courir le risque d’une spectaculaire dégringolade comme le subissent présentement Éric Salvail et Gilbert Rozon. À force de vouloir semer à tout vent une graine non sollicitée, ils récoltent une tempête médiatique et une pendaison par le pénis bien méritées.
Le pouvoir et l’argent peuvent former un cocktail bien explosif pour celui qui n’arrive pas à dompter ce monstre capricieux et insatiable qui sommeille en nous et qui s’appelle l’ego.
Il rappelle que l'argent peut mener au pouvoir, mais engendrer la peur chez les autres. L'instabilité et la précarité des emplois installe les gens dans une vulnérabilité face à leur patron. L'insécurité installée, les personnes au pouvoir se sentent alors intouchables.
La seule option qui reste aux victimes est de porter plainte, mais encore faut-il en avoir la force et les capacités. Souvent les prédateurs crie victoire après le recul de la victime. Il mentionne très clairement qu'il ne reste que la parole de l'un contre l'autre et : " la victoire est très souvent au plus fort de la poche qui travaille avec ses avocats à décrédibiliser sa proie".
Cette fois-ci, la solidarité et les mouvements de masse ont eu raison de ceux qui se croyaient à l’abri. Je salue le courage de ceux et celles qui ont osé s’attaquer à ces gros trolls qui se croyaient inatteignables pour mieux les exposer à la lumière.
Plusieurs personnes préfèrent fermer les yeux, mais ensembles nous sommes forts.
C’est la conscience de son animalité et la capacité d’anticiper les conséquences de ses actions sur les autres qui séparent l’humanité du reste de la création. La nature a équipé notre cerveau de neurones miroirs pour nous permettre de mieux connecter avec les drames des autres et ainsi éviter de leur faire ce qu’on n’aimerait pas qu’on fasse à notre propre personne ou à ceux qu’on aime. Quand quelqu’un commence à ne voir que son ego dans ces miroirs neuronaux, c’est que la satisfaction de ses désirs passe avant les souffrances de l’être humain devant lui qui pourrait être sa fille, sa sœur ou son frère. Ce qui mérite une restriction sévère de liberté à l’intérieur des murs de la cité des animaux sociaux que nous sommes.
Des mots de Boucar Diouf des plus percutants:
Source et crédit photo: La Presse+ et Facebook de Boucar Diouf.
Ce texte de Boucar Diouf sera la plus belle chose que vous aurez lu aujourd'hui
Partager sur Facebook
À lire aussi